Perfectionnisme : quand l’exigence devient un moteur… puis un frein
- Linda VAN DEN KERCKHOVE
- 12 nov.
- 1 min de lecture
Le perfectionnisme n’est pas un trait de caractère anodin. C’est une stratégie de protection émotionnelle qui pousse à faire “toujours mieux” pour éviter la critique, l’erreur ou le rejet. Ce mécanisme peut devenir épuisant. Voici comment il fonctionne et comment en sortir de manière durable.

Les formes de perfectionnisme
1. Perfectionnisme auto-orienté
Exigence extrême envers soi-même.
2. Perfectionnisme social prescrit
Peur d’être jugé, besoin de “faire ses preuves”.
3. Perfectionnisme orienté vers les autres
Attentes très élevées envers l’entourage.
Ce qui maintient le perfectionnisme
peur de l’erreur,
peur du regard extérieur,
besoin de contrôle,
auto-critique sévère,
conditionnements familiaux,
attentes professionnelles élevées.
Le cerveau croit :“Si je fais parfaitement, je serai protégé(e).”
Mais cela génère :
stress,
ruminations,
procrastination,
épuisement.
Les solutions thérapeutiques
1. TCC : flexibiliser les standards
restructuration cognitive,
travail sur les croyances perfectionnistes,
réduction du contrôle,
tolérance à l’erreur.
2. Thérapie des schémas : comprendre les racines
Souvent liés à :
exigence excessive,
critique parentale,
valorisation conditionnelle,
besoin d’être irréprochable.
3. EMDR : apaiser les expériences qui ont créé l’hyperexigence
L’EMDR peut désensibiliser :
les souvenirs de critique,
les humiliations anciennes,
les situations où “faire mal” a été dangereux.
Quand consulter
Si le perfectionnisme :
bloque l’action,
nourrit l’anxiété,
génère de l’épuisement,
crée une peur intense de l’imperfection.
Conclusion
Le perfectionnisme n’est pas un défaut : c’est une stratégie protectrice. En thérapie, vous pouvez apprendre à fonctionner avec plus de souplesse, de confiance et de liberté intérieure.



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